PRELEVEMENT FORFAITAIRE UNIQUE OU BAREME PROGRESSIF DE L’IMPOT SUR LE REVENU ?
Les revenus mobiliers et les plus-values de cession de droits sociaux sont hors du champ d’application du prélèvement à la source, ils ne profiteront donc pas de l’année blanche et seront bel et bien imposés cette année, mais alors quel régime d’imposition choisir ?
Le Prélèvement forfaitaire unique – dit PFU – ou l’option pour le barème progressif à l’impôt sur le revenu ?
Depuis le 1er janvier 2018, le PFU, aussi appelé « flat tax », s’appliquent aux revenus du capital : dividendes / intérêts / plus-values de cession de valeurs mobilières.
Le taux global d’imposition du PFU est de 30%, comprenant 12,8% au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2% au titre des prélèvements sociaux.
Il s’agit donc d’un taux forfaitaire qui ne prend pas en compte la tranche d’imposition du foyer fiscal, et qui est calculé sur 100% des revenus distribués (sans abattement).
Toutefois, les contribuables ont toujours la possibilité de renoncer au PFU et d’opter pour une imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu pour leur dividendes et plus-values mobilières encaissés en 2018 (avec application d’un abattement éventuel).
Une telle option s’exerce a posteriori, c’est-à-dire au moment du dépôt de la déclaration de revenu au printemps 2019.
Un arbitrage est alors à opérer selon votre situation (situation matrimoniale, nombre d’enfants, taux marginal d’imposition, nombre d’années de détention de vos titres).
Pour vous aider à choisir le régime fiscal le plus favorable, YTEA AVOCATS CONSEILS se tient à votre disposition.